Nicolas MECHERIKI
Artiste Peintre

Atelier de Bellevue

Signature

Biographie

Né à Fontenay-aux-Roses en 1958, Nicolas Mecheriki a commencé des études de peinture-décoration au Gué à Tresmes, à Lisy-sur-Ourcq en Seine-et-Marne.
À l'âge de 17 ans, il décide d'apprendre la peinture auprès de son père, artiste peintre.
Après avoir participé à de nombreux salons et travaillé avec des galeries parisiennes, l’artiste retrouve sa « liberté » en privilégiant chaque année une exposition personnelle dans son atelier de Bellevue à Lion-en-Sullias.

Le peintre Nicolas Mécheriki peint par son père, Gérard Mécheriki
Nicolas au chevalet, Gérard Mecheriki, 1992

Expositions et distinctions

1975 : Première exposition au salon du groupe Albert Leprince à Gien et participation à l’exposition de Gérard Mécheriki, au Petit Cormier à Gien ;

1976 : Exposition à la galerie Rohan, Paris ;

1985 : Grand Prix de la région Centre à la S.L.A.O d'Orléans ;

De 1987 à 1995 : Expose avec Sergueï Toutounof à la galerie Fenstein, Rue Cambronne à Paris ;

1988 : Troisième au Grand prix de la Jeune Peinture Française, Reader’s Digest, Paris ;

1990 : Premier Prix Roland Giraud à Sens. Troisième prix au Grand prix de la Jeune Peinture Française, Paris. Participation au salon du Château du Croc, Chécy ;

1991, 1995, 1997 : Prix de la ville d’Aubigny. Prix A. de Vogüe Salon l’Art en Sologne ;

1995 : Achat d’une peinture par l’ambassadeur de France en Argentine

2000 : Médaille d’argent de l’'Assemblée Nationale ;

2009 : Exposition à l’Église Saint-germain de Sully-sur-Loire avec achat d’une œuvre par le Conseil général ;

2011 : Exposition personnelle à Blois (Les Voûtes du Puits Châtel) ;

2012, 2015 : Exposition personnelle au château de Trousse-Barrière à Briare ;

2014 : Exposition à Orléans (St-Jean-Le-Blanc) ;

2016 : Prix de la ville d’Orléans avec achat de l’oeuvre au 109ème salon des A.O ;

2016 : Prix des Artistes Orléanais ;

2017 : Prix du Conseil Départemental avec achat de l’oeuvre au 110ème salon des A.O.

  « Où puiser les mots justes lorsqu'il est question de Peinture ? C'est s'aventurer sur un chemin cahoteux que d'essayer d'analyser de trop près le possible cheminement du pinceau sur la toile.
L'émotion ressentie face à l'oeuvre devrait suffire. Et pourtant, qui peut prétendre n'avoir jamais essayé de deviner ce qui se cache derrière une simple signature ?
Lorsque la sensibilité et l'émotion se voient ainsi dévoilées, on peut alors supposer que le bonheur n'est plus très loin et qu'il suffit de contempler plus longuement la toile pour en apercevoir la silhouette.
"Savoir regarder", c'est ce que je ne savais pas encore en ce mois de Mai 1984,où pour la première fois , je vis des toiles de Nicolas Mecheriki. Pourtant, l'incroyable "coup de foudre" fut immédiat. La Peinture de ce jeune magicien de la Lumière avait su réveiller en moi un sentiment que je croyais enfoui: l'Authenticité.
À l'époque où tout tend à s'éloigner des "vraies valeurs", où le modernisme et le n'importe quoi succèdent à l'esthétisme et au traditionnel, le Peinture de Nicolas Mecheriki se révèle être une bouffée d'air pure dans un monde négligemment pollué.
Il est impossible de parler de l'oeuvre du jeune artiste sans faire allusion à la Nature morte et à l'intérêt qu'il lui porte."Tranche de vie", c'est par ces termes évocateurs que la Nature morte trouve sa traduction en hollandais. Une table, sur cette table, trois oignons. Sous l'oeil du Peintre, ceux qui nous paraissaient alors dénudés d'intérêt deviennent de véritables joyaux sur lesquels, une incomparable lumière se répand.
La lucidité est telle que le jeune Nicolas, à travers le réalisme de ses toiles "à force de faire vrai, dépasse les charmes de la réalité, a l'air de l'inventer".
Depuis l'exposition de Mai 1984, je n'ai cessé de suivre l'évolution du Peintre. Sensible, je l'avais deviné ainsi. Passionné des siècles écoulés et s'accomodant tant bien que mal du XXème, son classicisme me l'avait également laissé supposer.
Ses paysages de Loire, ses chemins ombragés ouvrant sur des clairières ensoleillées, ses typiques barrières berrichonnes qui ne demandent qu'à s'ouvrir, ses clairs de lune où viennent se fondrent les premières brumes d'automne... Toutes ces toiles m'ont révélé ce qu'était le culte du "Beau", en sachant qu'entre la simplicité, l'authenticité et la vérité, il n'y a qu'un pas.
Et comme me confiait à juste titre Nicolas Mecheriki: "la Peinture ne se raconte pas, elle se regarde".
Depuis je regarde et je vois. »

N. Chassard, cat. expo. Château du Croc, Chécy, 1992, p.9